Quelques lectures de JdR récents

Bon, après avoir pris un tour des plus corporate pour soutenir (eh, quand même !) le foulancement de Babel, il est temps de diversifier un peu ce blog en se rappelant qu’un tel média est fait de plein de petits morceaux appétissants comme une belle farandole de desserts.

Pour aujourd’hui, revenons donc sur mes lectures les plus récentes en matière de JdR.

Ce sera simple, comme déjà fait précédemment, cela va se faire surtout sous forme de liens vers les chroniques publiées par ma pomme  sur le Fix (ce blog est aussi là pour ça, après tout : centraliser et archiver). Mais, les regrouper là, dans un même article, pourrait aussi permettre quelques réflexions ou esquisses de bilan, non ?

Voilà d’abord la liste de mes chroniques. Vous trouverez donc sur le Fix :

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Premier constat : ces lectures sont plus diversifiées que quand j’avais 20 ans. Il s’agit de chroniques de service presse et donc, parfois, de livre que je n’ai pas « vraiment » choisi. Bien sûr, au sein de l’équipe, on se répartit les services presse par affinités : il est plus intéressant d’avoir un fan de tel ou tel univers qui en chronique une déclinaison ludique plutôt qu’un Vieux ConTM qui partira plein de préjugés visqueux avant même d’avoir ouvert ce jeu sur un sujet qu’il abhorre. Mais, même comme cela, on se retrouve quand même à lire et évaluer des jeux ou des suppléments que, probablement, on n’aurait pas fait la démarche d’acheter ou souscrire sur nos deniers personnels. C’est indéniablement intéressant et cela ouvre l’esprit mais, avec le recul, je me rends compte que la période est suffisamment riche (et l’équipe du Fix désormais suffisamment large !) pour me permettre de m’aventurer surtout sur des chemins connus, notamment du fait des rééditions. On peut le regretter mais c’est comme ça. A vrai dire, dans la liste ici, je pense que cela concerne surtout Dark Crystal pour lequel je ne me serais pas forcément senti concerné par le format pas-tout-à-fait JdR et Cats! que je connais bien dans ses itérations précédentes et pour lequel je n’aurais sans doute pas investi outre mesure (je suis de la team chiens !). Ah, et forcément, le supplément 5E sur les auberges. Là, c’était vraiment pour dépanner…

Deuxième constat : je suis bien obligé d’admettre que je kiffe pas mal Arkhane Asylum et ses choix. Si on raisonne en jeux et pas en livres, on a dans cette liste 50 % environ de jeux publiés chez AAP. Certes, c’est un gros éditeur mais quand même cela fait une sur-représentation. Il faut dire que cela s’explique par la combinaison de la la présence dans leur catalogue de mon système de jeu préféré du moment (le Year Zero de Free League), de goûts italiens prononcés (Brancalonia !) et d’une touche de nostalgie (Cyberpunk en attendant Maléfices dont je boucle en ce moment même la chronique). Après tout n’est pas super mais quand même : de bons choix, une solide production, un rythme soutenu… Pour moi, c’est devenu un peu le pilier de l’édition francophone du JdR dans ce registre (comprendre : surtout les traductions de grosses licences et/ou de gros bouquins plein de belles images).

Constat un peu doux-amer : la nostalgie, cela marche pas mal sur moi aussi (soupir). J’ai eu grand plaisir à me replonger dans des jeux qui ont beaucoup compté pour moi il y a plus de 20 ans (misère !) comme Runequest, dont la nouvelle édition chez Deadcrows, est indiscutablement très supérieure à ce que j’ai connu jadis, ou Cyberpunk, dont l’édition RED n’est pas sans défaut mais présente quand même des choses intéressantes (dont des scénarios, chose bien rare pour CP). J’y ajouterai presque Brancalonia qui m’a continuellement fait penser aux (bons) côtés de Rêve de Dragon en le lisant (les filous, l’auto-dérision rôliste, les aventures mêlant le minuscule et le grandiloquent, etc.).

Au final, si je dois remettre mes propres prix, c’est en effet le jeu italien Brancalonia qui m’a le plus marqué aussi bien à la lecture qu’à l’envie immédiate de le faire jouer ou d’écrire mes propres scénarios. Je crois même que cela faisait un moment que cela ne m’était pas arrivé puisque je consacre, évidemment, une grande majorité de mon temps rôliste à mes propres univers.

A l’inverse, ma plus grosse déception est Historia, tout aussi italien et tout aussi jeu estampillé AAP, qui m’a fait l’effet d’une coquille vide avec des dessins magnifiques et inspirants mais beaucoup de creux en termes de gameplay ou même dans les textes descriptifs, très plats.

Bon, allez, j’y retourne, j’ai du Maléfices, du Cyberpunk RED, du Deadlands et du Beyond the wall sur ma pile de lectures à finir (ouf).

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